- Ce 27 juillet, les Etats-Unis et l’Union européenne ont convenu d’un accord commercial sur les tarifs douaniers.
- Entré en vigueur depuis le 7 août, cet accord fixe des droits de douane de 15% sur les exportations européennes en direction des USA. En contrepartie, l’UE s’engage à supprimer une série de barrières douanières sur l’importation de produits et services américains.
- Si l’accord met fin à plus de 6 mois d’incertitudes, les observateurs s’interrogent encore sur les effets à long terme de ces nouvelles mesures sur les consommateurs et les investisseurs des deux côtés de l’Atlantique.
Que contient l’accord commercial entre l’Union européenne et les Etats-Unis ? La menace portait initialement sur des droits de douane de 30% sur les importations européennes. L’accord conclu ce 27 juillet ramène finalement la facture à 15%, sur la plupart des produits et services que l’Union européenne exporte vers les Etats-Unis (automobiles, semi-conducteurs, produits pharmaceutiques hors médicaments génériques, etc.) Certains secteurs devraient toutefois y échapper (l’industrie aéronautique, certains produits chimiques et matières premières agricoles).
Conséquences contrastées
Quelles sont les conséquences de cet accord pour l’économie ? Les marchés boursiers semblent dans un premier temps saluer l’accord, qui met fin à de longs mois d’incertitudes et de volatilité, même si certains détails de l’accord doivent encore être clarifiés. Néanmoins, de nombreux économistes mettent en garde contre les effets à long terme d’un relèvement des tarifs douaniers qui pourraient potentiellement ralentir la croissance tant en Europe qu’aux Etats-Unis. Des tarifs plus élevés sur les exportations européennes risquent en effet de freiner la production et peser sur l’emploi au sein de l’Union. Tandis qu’aux Etats-Unis, des tarifs plus élevés sur les produits d’origine européenne devraient mécaniquement tirer l’inflation vers le haut.
Gagnants et perdants
Qui va profiter de l’accord entre les Etats-Unis et l’Europe ? A ce stade, il est difficile de répondre avec précision à cette question, en raison des nombreuses zones d’ombre qui subsistent. Mais il apparait clairement que certains secteurs de l’économie américaine (technologies, énergie, armement, aviation) se frottent déjà les mains. En Europe, l’industrie automobile pourrait être en mesure d’absorber des tarifs de 15%, surtout en comparaison des surtaxes que les constructeurs américains seront amenés à payer sur les pièces détachées en provenance du Mexique et du Canada. En revanche, le secteur agro-alimentaire européen risque de faire la grimace. Il s’agit ici des produits agricoles transformés, tels que les vins et les fromages, ce qui soulève de nombreuses préoccupations en France par exemple.
Cependant, l’un des effets collatéraux de ces nouvelles politiques tarifaires pourrait être une redynamisation du marché intérieur européen et la levée de certaines entraves aux échanges commerciaux entre Etats-membres.
Stratégie d’investissement
Comment revoir votre stratégie d’investissement ? Une chose est certaine : l’accord commercial USA – UE écarte, dans un premier temps, le risque d’une guerre commerciale ouverte entre Américains et Européens aux conséquences désastreuses. Faut-il pour autant s’attendre à un feu d’artifice sur les marchés ? Pas sûr. Les effets à long terme des tarifs douaniers demeurent incertains à ce stade. La machine est enclenchée, mais personne ne peut prédire avec exactitude comment les échanges vont se réorganiser. On peut voir cette dynamique comme un engrenage dont on ignore encore dans quel sens les différents rouages vont tourner. L’une des clés se trouve d’ailleurs entre les mains de la Commission européenne et des Etats-membres qui devront s’accorder rapidement pour renforcer le marché unique.
Pour les investisseurs, la consigne est dès lors très claire. Plutôt que chasser les (fausses) promesses de rendements faciles et risquer de vous brûler les ailes, privilégiez une stratégie qui vise la stabilité et des fondamentaux solides : un portefeuille diversifié et équilibré (secteurs, classes d’actifs, devises), couplé à un horizon de placement axé sur le long terme.
Notes mozzeno : visibilité et transparence
Les Notes mozzeno peuvent notamment vous permettre d’équilibrer votre portefeuille, grâce à la visibilité sur les risques et le rendement potentiel de ces produits. En période de doutes sur les marchés, il peut être intéressant d’intégrer dans votre stratégie des produits plus prévisibles.
Comment les Notes mozzeno vous apportent-elles de la clarté ?
Il s’agit de produits structurés adossés à des prêts octroyés à des entreprises ou des particuliers. Leur mécanisme est identique à celui des obligations classiques : votre investissement de départ vous donne droit à un rendement mensuel potentiel et au remboursement progressif du capital investi. Le rendement potentiel est proportionnel au niveau de risque que vous êtes prêt à accepter. Ce niveau de risque dépend des prêts sous-jacents, qui ont fait l’objet d’une analyse approfondie par les experts de mozzeno. Les Notes sont ainsi réparties en plusieurs classes de risque : A+, pour les Notes avec une couverture du capital à 100% en cas de défaut de l’emprunteur et de A (moins risqué) à D (plus risqué), pour les Notes non assurées, auxquelles correspond une estimation de rendement brut potentiel.
C’est donc vous qui déterminez au moment de votre investissement le niveau de risque auquel vous souhaitez vous exposer, votre horizon de placement (de 18 mois à 10 ans) et le rendement potentiel que vous visez. Par ailleurs, si vous le souhaitez, vous pouvez opter pour les notes de la catégorie A+. Celles-ci bénéficient de l’assurance PROTECT, qui couvre les investisseurs contre les risques de défaut. De quoi vous assurer une sérénité totale.
Pour aller plus loin : Comment fonctionne l’assurance PROTECT de mozzeno ?